L'homme aux parfum.

Il régnait dans la ville de Hurlevent une puanteur à peine imaginable. Les rues puaient le fumier, les arriére-cours puaient l'urine, les cages d'escalier puaient le bois moisi et la crotte de rat, les cuisines le chou pourri et la graisse de mouton ; les piéces d'habitation mal aérées puaient la poussière renfermée, les chambres à coucher puaient les draps graisseux, les courtepointes moites et le remugle âcre des pots de chambre. Les gens puaient la sueur et les vêtements non lavés ; leurs bouches puaient les dents gâtées, leurs estomacs puaient le jus d'oignons, et leurs corps, dès qu'ils n'étaient plus tout jeunes, puaient le vieux fromage et le lait aigre et les tumeurs éruptives. Les rivières puaient, les places puaient, les églises puaient,cela puaient sous les ponts et dans les palais.
Mais, tout le monde étaient abitués à vivre avec cette odeure infernale.
Et c'est justement pour ça que cette homme intervin...

Un homme, caché d'une grande cape toute abimée,se tenais debout sous un pont, il attendait quelque chose, de temps en temps il reniflait comme si il voulait sentir une odeur, une odeur particuliére.
Peu de temps après, une belle et jeune femme rousse passa sous le pont, l'homme la suivi, non pas du regard, mais du nez, il la sentait.
Pour l'homme, il fut clair que, sans la possession de se parfun, sa vie n'avait plus de sens. Il fallait qu'il le connaisse jusque dans le plus petit détail. Ce parfun apothéotique, il entendait en laisser l'empreinte. Il s'avença lentement vers la jeune fille, s'approcha encore, pénétra sous un auvent et s'immobilisa à un pas d'elle. Elle ne l'entendit pas.Elle ne voyait pas l'homme. Mais elle éprouvait une angoisse, un étrange frisson. Elle posa son couteau de cuisine et se retourna.Elle fut si pétrifiée de terreur en le voyant qu'il eut tout le temps de mettre ses mains autour de son cou.Elle ne tenta pas de crier, ne bougea pas, n'eut pas un mouvement pour se défendre.Lui, de son côté, ne la regardait pas.Ce visage fin, couvert de taches de rousseur, cette bouche rouge, ces grands yeux d'un vert lumineux, il ne les voyait pas, car il gardait les yeux soigneusement fermés, tandis qu'il l'étranglait, et n'avait d'autre souci que de ne pas perdre la moindre parcelle de son parfum.
Quand elle fut morte, il l'étendit sur le sol au milieu des noyaux des mirabelles et lui arracha sa robe; alors le flot de parfum devint une marée, elle le submergea de son effluve. Il fourra son visage sur sa peau et promena ses narines écarquillées de son ventre à sa poitrine et à son cou, sur son visage et dans ses cheveux, revint au ventre, descendit jusqu'au sexe, sur ses cuisse, le long de ses jambes blanche.Il la renifla intégralement de la tête aux orteils, il collecta les derniers reste de son parfum sur son menton, dans son nombril et dans les plis de ses bras repliés.
Lorsqu'il l'eut sentie au point de la faner, il partit dans une ruelle sombre.

Quand les gardes de hurlevent arrivérent, il n'y avait plus-que le corp sans odeur de la jeune rousse, morte.

Peu après le début de la récolte du jasmin, il y eut deux autres meurtres. De nouveau, les victimes étaient des beautés, de nouveau elles étaient du genre brun et languide, de nouveau on les retrouva nue et rasées, avec une plaie contuse derrière la nuque. De nouveau aucune trace du meurtrier. La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre...

Aujourd'hui la fille d'un menuisier fut trouvée morte dans sa chambre, et dans la maison personne n'avait entendu le moindre bruit, et aucun des chiens n'avaient donné de la voix, alors que d'habitude ils aboyaient dès qu'ils flairaient un inconnu. L'assassin semblait insaisissable, immatériel,un pur esprit.
Mais cette fois la jeune fille était châtain...

Alors, prés du pont menant au quartier commercant il y a:
Jillian Tanneur et Alyssa Griffith traivaillant toutes deux "au cuir protecteur" et Mayda Thane travaillant dans la boutique nommée " Bottes de Thane".
De l'autre côté du cannal il y a une certaine Felicia Gump qui travail dans la boutique de fleurs parfumées.
Elle sont toutes brune ou châtain.
Et pour le pont côté quartier des nains, la femme la plus proche serait Elly Langston serveuse au cochon siffleur.

Au petit matin , l'homme avait compris que sa ruse avait marché, les gardes se faisaient plus rares vers les quartiers ouest et étaient un peu plus présent vers la vielle ville. Mais ils furent étonnés quand d'un coup ils entendirent un cris strident provenant de l'autre côté de la ville. Alors les gardes se précipitérent où ils avaient entendu le cri, mais il y avait déjas une foulle de gens currieux entourant le corp nu d'une jeune fille brune...Mais hélas cette fois, une femme abillée d'une vieille étoffe et d'un tablier tacheté, dit aux gardes qu'elle avait vus un homme de petite taille couvert d'une cape, mais tout de même plus grand qu'un gnome, partir à toute vitesse dans une allée, et qu'en se précipitant il avait fait tomber une petite matraque lisse en bois d'olivier...