Enäf, petit paladin de son état

Hurlevent, il y a fort longtemps...
- La Horde nous attaque ! La Horde nous attaque ! Nos sentinelles nous signalent nombres d'ennemis à nos portes ! La Horde nous attaque ! La Horde nous attaque !
A Hurlevent, les crieurs publics s'époumonnaient, à répéter inlassablement les mêmes slogans. Certains, plus préoccupés que d'autres face à la gravité de la situation, y mettaient du coeur, d'autres, poussés par l'énergie du désespoir, tentaient d'organiser une résistance. La Horde est à nos portes, et sa future victoire ne fais pas l'ombre d'un doute.
J'avais 6 ans, moi, Enäf, un jeune garçonnet peu préoccupé par le conflit actuel. Tiré par ma mère, paniquée, je ne me rappelle juste avoir été jeté dans une maison innocupée. Au loin, des cris de douleur et de haine se faisaient déjà entendre, la bataille venait à peine de commencer.
Seul, dans le noir, je ne sais combien de temps je suis resté caché sous une vieille table, usée, seule protection face au vacarme alentour. Deux heures ? Peut-être trois ? Je l'ignore encore.
Tel une délivrance, le silence, soudain, me fit sortir de ma cachette. Je jetais un oeuil timide vers l'extérieur; la rue était déserte. Je m'y engageais prudemment, arrivât sur la place commerçante et je vis l'horreur de la guerre : des corps, du sang, cette odeur de chair brûlée. Des morts.

Hurlevent, aujourd'hui
Il était bon, il était beau, il sentait bon se sable chaud ! C'est aujourd'hui que je commence ma formation de paladin. Après une courte entrevue avec mon maître, me voici affubé du costume réglementaire : une imposante masse et une tenue d'écuyer simple. A Compté-du-Nord, aujourd'hui, Enäf, le paladin, est arrivé !
Bien embêté par une récente invasion de rats, un adjoin m'envoie aller les éliminer. Ni une, ni deux, je me lance, je m'élance vers la bête, lui donne un coup, et elle en meurt !
Enäf, le paladin le plus puissant qu'Azeroth ai connu ! Mais la route sera longue... Très longue...

Enäf est mon 5ème reroll, je suis Irkubix sur wow mania. J'écrirais la suite de ses aventures en fonction des évènements que je vais vivre avec lui... Soyez patient, la suite arrive

Hautebrande, 3 mois plus tard...
De la fôret. C'est ce que l'on retient d'un voyage trop long dans cette foutue région. Des ours dans tous les coins, des araignées géantes se fondant dans la végétation, et surtout, non loin de là, Moulin-de-Taren : bastion des morts-vivants.
Enäf a toujours voulu chasser les morts vivants des terres des nains; il y était allé, précedemment, mais cette expérience failli lui coûter la vie. Il passait près du camp, sous les ordres du Maréchal Senterouge, en service pour Hurlevent; sa mission était d'éliminer des agents du "syndicat", une organisation d'assassins semblables aux défias qui l'avaient préocupés jusqu'alors. Il avançait, discrètement, après avoir laissé sa monture à Austrivage, afin de pouvoir passer le plus discrètement possible et s'éviter les ennuis. Mais, tout à coup, il sentit une énorme chaleur, brûlante, assommante, qui le projeta plusieurs mètres en arrière. Il se releva du plus vite qu'il pût, se saisit de sa masse et, la vision encore trouble, distingua un humanoide se tenant devant lui : un elfe de sang !
Ni une, ni deux, se remémorant rapidement sa formation, il brandit son arme en hurlant "Sus à l'hérétique !", et s'élança à la rencontre de cet hostile inconnu. Une voix retentit dans sa tête, une voix distante, irréelle, une voix connue mais qu'il ne puis identifier. "Sert-toi de la lumière, Enäf !". Figé, le jeune paladin fut à nouveau projeté en arrière. "La... la lumière" balbutia-t-il entre ses dents, en tentant d'ignorer la douleur. Il se releva, se concentra : ça y est, il la sentais, la lumière était là, près de lui; il avait la sensation qu'elle se trouvait à portée, qu'il pouvais la toucher. Il fit un rapide mouvement de main, et cette force divine lui obéit. Telle des épées d'or venues du ciel, la lumière l'aidais, exécutais ses désirs, approuvais ses choix au combat. Il avait les yeux fermés, mais ressentais la présence de l'ennemi et la peur en lui, qui croyais n'attaquer qu'un pauvre paysan ne sachant pas se défendre. Il brandit sa masse, assénat un coup, puis deux, puis trois; le quatrième sonna l'elfe. Une vague lumineuse, éblouissante, terrasa enfin son ennemi, lui assènant un coup fatal. Il avait triomphé de son attaquant.
Exténué, il s'écroula au sol, tentant de reprendre des forces avec un bout de biscuit acheté à la ville tantôt. Il sentais toujours la présence de cette force, qui l'avais fait triompher du héraut de la horde; il l'avais domestiquée. Mais l'interrogation subsista quant à la voix qui lui avait parlé. Cette voix, qu'il reconaissais sans pouvoir y attribuer un visage, qui l'avais aidée, serais-ce... son père. Oui, c'était la voix de son père.